Ni pon, Ni mauvais.

Bon, je balance mon idée d'univers.

Je l'ai écrite d'un coup, d'un jet et sans relecture. Pardonnez les fautes, les maladresses, les incohérences et le désordre des idées.

Il fallait que mes idées sortent de mon crâne ! Allez zouh, je copie colle :




Iles japonaises. L'archipel est isolée du reste du monde par une mer colérique et infranchissable, sauf par le plus fous des marins. Au delà il existe d'autres nations ou empires, inconnus, mystérieux et qui intéressent peu car inaccessibles. Le pays, solitaire, est recroquevillé sur lui-même. Le type de civilisation est similaire à celle japonaise que nous connaissons.


L'aube de son humanité, est assez floue. Tout ce que l'on sait c'est que le pays est traversé par de petites tribus (quelques dizaines d'individus) nomades. Se nourrissaient de la cueillette et de la chasse. Chaque groupe est composé d'un chef, secondé d'une sorte de chaman. C'est le grand sage. Il possède de grandes connaissances sur la nature et est le garant de tous les rites. C'est lui qui définit les lieux prochains à visiter, à traverser, pour la survie de la tribu. Le chef s'occupe de mettre la caravane en branle. Bien que juge sur les membres de son groupe, le chef ne peut se passer des avis du chaman. Une ébauche de culture, d'artisanat, de religions et de science étaient propre à chaque tribus. Quelques échanges commerciaux, rares, ont lieu à des carrefours imprévus. Les conflits étaient peu nombreux. L'archipel semblait immense pour ces petits groupes de voyageurs.


Sans que l'on sache pourquoi, les tribus se mirent à peu près à la même époque à se sédentariser. Certaines s'émerveillèrent de rencontres prophétiques avec un animal aux caractéristiques inhabituelles, d'autres à des panoramas grandioses. D'autres aussi devant des lieux propices à la contemplation. Là une biche légendaire à trois cornes, ailleurs la source d'un cours d'eau entre deux rochers, ici une butte battue par vent violent ou encore une petite falaise, etc.
S’établit alors sur ces endroits atypiques des villages. Y naît une culture plus forte, un culte en l'honneur de l'endroit, de la rencontre. Les chamans se muent en prêtre, adorateur d'un Dieu. Ce Dieu s'étant manifesté par la dite rencontre ou le dit paysage.
Certains de ces villages grandirent rapidement par chance, d'autres disparurent par de malheureux coups du sort. La nature était tantôt cruelle et tantôt généreuse. Le Dieu d'un lieu où la malchance frappe était craint, devenant une sorte de démon malicieux punissant l'Homme pour tels ou tels motifs.

De ces temps là, peu de choses sont parvenues jusqu'à nous. Les rares informations se trouvent dans des légendes, des récits à dormir debout. Certains sont probablement vrais, d'autres totalement fictifs tant sur la forme que sur le fond.

Quoi qu'il en soit c'est de tout ceux-ci qu'est né la féodalité, ce glorieux moyen âge guerrier pleins de héros.
A ce jour, les rites se sont harmonisés dans les villages devenus pour certains des cités-états. Une religion-philosophie est apparue, semblable au Shintoïsme. Les Dieux vénérés sont ceux là même qui ont donné vie aux premiers villages de jadis. Ceux qui ont survécus aux affres du temps se sont transformés en petites capitales économiques, militaires ou spirituelles. D'autres villages satellites se sont greffés autours, se nourrissant de leurs rayonnement. Certaines sont sorties de terre sans raison mystique particulière et sont profondément jalouses des grandes cités à l'héritage millénaire. On dit parfois que certains clans se seraient inventés une origine pour paraître plus sages, plus vénérables.


Nous en sommes en l'an 1400. Une ère éphémère et instable. Un statu quo est en cours et est la conséquence d'intenses conflits à l'échelle du pays devenus ingérables par les principaux belligérants, soudains devenus plus pacifistes. Le territoire est divisé en provinces minuscules. L'archipel est un grand patchwork de petits seigneurs. Certains sont de grands commerçants talentueux, d'autres des chefs de clans guerriers, ou de prêtres adorateur d'une divinité particulièrement lucrative.

La plupart des temples sont des lieux de pèlerinages isolés dans quelques lieux insolites et reposants. Ils guident les âmes de tous le pays par leurs prières discrètes. Quelques uns sont des gestionnaires à la tête de terres cultivables riches et fécondes, possédant leur propre petite armée.

Chaque cité-état, au centre des provinces, possèdent sa cour et ses nobles. Politiquement semblables, elles sont toutes dominées par une "famille" au sens large du terme. Parents, adoptés, frères d'arme. Les relations entres individus sont régies par la règle du maitre-disciple, père-fils, suzerain-vassal. Chaque classe sociale a sa place sur une échelle stricte. Passer d'une case à l'autre se fait par la naissance ou par le mérite. Guerriers, prêtres, grands bourgeois jouent d'influence pour dominer l'autre si bien que ces trois classes sont à peu près sur un même pied d'égalité. Les plus rusés ou puissants dominent les deux autres groupes, tout simplement.

La paix est précaire car chaque cité se prépare à un conflit généralisé. Chacun sait que le prochain changera la face de leur monde. Tous attendent quelques héros légendaires qui sortiraient de la mêlée pour ce partager tout le territoire, au lieu et de place de la multitude de petits chefs locaux. L'unification sera le maitre mot et l'idée de Nation germe déjà dans l'esprit de certains seigneurs. Des principes philosophiques teintées de spiritualité sont inventés par des intellectuels qui imaginent, prophétisent ou anticipent un avenir probable. Certains penseurs, extrémistes pour certains, voient dans leurs idées de nation globale, de races, une religion ou une destinée humaine souhaitable pour le Bien commun.

Chaque province est dominé par un clan patriarcale qui se réunit autours d'un symbole. Un animal, un lieu, un végétal ... Le nom du clan est celui de la famille fondatrice. Les noms des guerriers/prêtres/commerçants nobles changent en fonction de leur montée ou descente de rang. Un homme choisi pour hériter de la charge de seigneur prend par exemple automatiquement le nom principal du clan et se défausse de son nom de naissance ou de celui du rang qu'il abandonne. Le nom est un héritage ou une récompense au même titre qu'un sabre célèbre, un château, un trésor familiale. C'est presque un objet palpable.

L'Avènement est la période pendant laquelle les petites tribus se sédentarisèrent autours d'un lieu de culte.
Le Grand Chamboulement ou Ère du Monde à l'Envers sera celle où la nation sera sous la coupe de quelques grands héros, à la tête d'armées glorieuses.






Début de l'histoire


[Je me contente ici de le présenter, je l'écrirais peut être de manière plus "romanesque" plus tard.]


Tout se passe dans un temple isolé sur un flanc de montagne, protégé par le flanc opposé de la vallée. Son origine est assez floue. Il voue un culte à un dieu atypique qui prendrait la forme d'un cerf argenté, d'un oiseau d'or ou d'un soldat lumineux. Nul ne sait vraiment. Les moines n'en sont eux-même pas tout à fait sûr. Leur divinité se manifeste sous différentes formes. Mais Elle "descend" toujours littéralement des Cieux. Certains pensent que sa forme dépend de la nature profonde de l'âme de la personne qui L'aperçoit.

Un matin, les apprentis moines commencent une prière d'entrainement, sorte de tentative de progresser dans leur spiritualité au même titre qu'un entrainement à l'épée. L'esprit est pour eux une arme plus tranchante que le sabre. Les novices psalmodient devant leur maitre qui dirige leurs oraisons. Après l'exercice quotidien, ce maitre va voir le Prêtre Principal.Il rapport des cas insolites du jour. En effet, certains novices ont atteint l'Illumination. Une sorte d'état d'osmose totale avec l'Univers, l'Ordre du Monde, la Nature, L'Univers des Dieux. Chose impossible, car même de grands moines ascétiques n'atteignent jamais cet état dans toute leur vie.

Des faits similaires se produisent jours après jours, au hasard, sans explication. Certains moines sont touchés par quelque chose, puis cette même chose disparaît presque immédiatement. Les novices s'amusent à appeler ça les Belles Marées de la Mer des Cieux. Sorte de flux et de reflux spirituel incessant.

Inquiet, le Grand Prêtre qui dirige le Temple étudie les archives, les écrits de ses illustres prédécesseurs ou de moines visionnaires des différentes époques. La bibliothèque monacale étant assez riche en ouvrages et parchemins.

Une nuit, en position assise dans la salle de prière principale, une idée effroyable le frappe. La Porte de l'Est est ouverte, ce qui explique ces étranges événements.



Le Portail Oriental

C'est un torii classique, isolé depuis des temps anciens dans un antique bosquet, au coeur d'une infinie forêt. Il fait 5m de haut, d'un bois écarlate naturel que la patine du temps n'a que très peu attaqué.

Différentes légendes la mentionnent. Des contes moralisateurs pour enfants également, dans certains villages.

Ce que l'on sait de cette Porte, c'est qu'elle est verrouillée. Ce ne sont certes que de visu trois bouts de bois représentant une porte, mais ils sont le symbole d'un passage. Il s'ouvre sur un couloir spirituel, invisible aux yeux matérialistes des Hommes. Seul l'esprit peut voir. De ce couloir vers un monde intangible s'écoule des forces supérieures. C'est un fleuve qu'on dit prendre sa source dans le royaume des dieux.

Cette porte serait ouverte, déversant ses puissances occultées aux sens des Hommes sur l'archipel. Aveugle comme des chiots, les Hommes sont mouillés à leur insu par les ondées magiques de cette rivière invisible qui s'écoule dans l'air. Frappés, ils développent des dons diverses, parfois anecdotiques ou parfois incroyables.

Le Grand Pretre se met à prophétiser un cataclysme. Les Hommes, inconstants instables et égoïstes, deviendront des êtres assoiffés de gloire et de conquête. Ils s'apercevront bientot qu'une inépuisable de puissances "magiques" sont a leur portée. Ils canaliseront ces flux pour leur propre compte, développeront leurs capacités pour faire la guerre.

Devant ce terrifiant futur, le Grand Prêtre ordonne à ses moines de se former aux métiers des armes. Les plus doués seront des soldats de la Paix. Les plus spirituels seront des mages de la Tranquilité. Chacun aura son rôle. Son objectif : éliminer les Hommes ayant été touchés par le Fleuve s'écoulant de la Porte de l'Est. Qu'ils en aient ou non conscience, ils doivent mourir avant de devenir peut être des monstres. Le Bien et le Mal ne sont plus des notions importantes. Le Temple doit faire le nécessaire, aussi cruelle puisse être la tâche à accomplir. Ils œuvrent pour le Salut du Monde. Leur Dieu est cependant pour le moment silencieux à tous ces événements.

Certains moines quittent le Temple pour espionner les provinces voisines à la recherche de quelques faits non ordinaire : l'apparition soudaine d'un guerrier talentueux, un homme trop chanceux, une femme trop belle, un forgeron trop doué dans son art, un intellectuel trop avant-gardiste ... une véritable chasse aux sorcières est menées en toute discrétion.

Parallèlement, le Grand Prêtre et son cercle d’initiés, sorte de conseil dominant le petit temple enquêtent sur ce qui a bien pu ouvrir la Porte de l'Est. Ils ont l'intuition que ce sont un groupe d'hommes malveillants qui sont coupables de tout cela. Mais qui ? [Possibilité que ce soit le Clan X, au symbole du serpent. Clan composé d'assassins de l'ombre quasi-inconnu basé dans un lieu caché. Une famille à la base de petits mercenaires rémunérés pour l'élimination de cibles. Certains pensent qu'ils n'existent même pas, tant leur discrétion est grande]





Possibilités de personnages :

On pourrait y incarner n'importe qui à l'exception des dirigeants des differents clans majeurs. On peut être un moine, un paysans, un artisan, un sans abri, un poete, un guerrier, geisha, pécheurs ...

Il est aussi possible de se découvrir quelques talents magiques. Ces derniers ne s’acquièrent pas en les cherchant. On les reçoit par hasard, au grès des flux du Fleuve. Ils sont au départ faibles, inconstants, incontrôlables et surtout au début incompréhensibles. Si on les travaille, on peut les dominer mais on devient la cible sans le savoir des "chasseurs du Temple". On ne les perçoit pas tout à fait comme de la magie, mais plutôt comme des dons innés qui apparaissent à un certain moment de sa vie, ou par une pratique physique ou spirituelle.


J'ai dans l'idée d'un minuscule clan soit sur le devant de la scène, initiant les début du Grand Chamboulement/Monde à l'Envers. Son chef est un grand guerrier conseillant par un chaman, dont le culte renoue avec le monde antique des nomades. Il aurait réussi à obtenir des pouvoirs incroyables mais funestes, basés sur la maladie, la mort, le néant. Ce serait un clan vil, traître et manipulateur. Bien que faible en apparence en comparaison des grands clans guerriers, ils enchaîneraient les petites conquêtes surprenantes. Pas encore reconnu comme menaçant, le clan gagne toujours ses batailles de façon mystérieuse et chanceuse. Certains ennemis sont pris de maladie, certains châteaux tombent a cause d'un subit écroulement de murailles ...

La "Magie" n'est connue que par ce clan et par le Temple. Les capacités de certains hommes sont reconnus comme exceptionnelles mais pas comme "magiques". Personne n'a conscience que la magie est apparue sur Terre.